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Les mouches, moucherons et moustiques sont des diptères. Ils sont noirs, parfois rayés de gris ou de blanc, d’autres fois avec des reflets verdâtres ou bleutés. Ils sont pourvus de 2 ailes, d’une trompe pour aspirer lui permettant de se nourrir et parfois d’un dard.
Leur odorat surdéveloppé leur permet de détecter une cible à plusieurs kilomètres. Les mouches et moucherons sont attirés par les odeurs fortes telles qu’une décomposition, des excréments, ou encore du sucre fermenté. Les moustiques sont attirés par le dioxyde de carbone. S’ils sont attirés par la lumière, c’est parce qu’ils ne peuvent pas se diriger dans le noir.
Pour tenter de survivre à l’hiver, ils se mettent en diapause quelque soit leur stade de développement. La diapause est le fait de mettre son métabolisme au ralenti.
Les diptères sont des insectes essentiels à l’écosystème. A petite échelle, ils participent à la pollinisation. Ils sont source de nourriture pour de nombreuses espèces.
Ils se nourrissent de certains parasites et de déchets organiques accélérant la décomposition de ces derniers.
Les asticots (larves de diptères) sont utilisés à des fins médicales depuis l’antiquité.
Leur cycle de vie varie selon l’espèce et la chaleur, d’une dizaine de jours à quelques semaines. Les femelles pondent plusieurs centaines d’œufs sur des matières organiques humides, souvent en décomposition. Les œufs donnent naissance à des larves sans pattes, appelées asticots. Les asticots ont 3 mues et se nourrissent jusqu’à avoir les réserves principales à la survie de la future mouche. Le stade suivant est la nymphe qui, à l’abri de son pupe rougeâtre, résultant du durcissement de sa dernière enveloppe larvaire, se transforme en imago. Les imagos ne vivent que quelques jours.
Les moustiques possèdent des antennes et un stylet qui sert à piquer et se nourrir. Le mâle a un régime alimentaire liquide issu des végétaux. La femelle a besoin de sang pour lui permettre de pondre, c’est pourquoi elle pique.
Le cycle de reproduction du moustique se distingue de ses confrères diptères. La femelle pond dans des eaux stagnantes. Les abords des grandes étendues et des rivières ayant peu de courant sont également concernés.
Les larves issues de l’œuf vont faire des allers-retours entre le fond et la surface où elles pourront s’oxygéner mais seront également plus repérable par leurs prédateurs. Les larves ont un rôle important tant dans la filtration que dans l’apport en azote qui sont essentiels à la bonne qualité de l’eau.
Après trois mues, la nymphe va commencer sa transformation en imago (le moustique adulte) en flottant à la surface de l’eau. Le cycle de vie d’un moustique dépend des conditions climatiques, de quelques jours à plusieurs semaines.
Les mouches et moucherons absorbent des parasites, des bactéries et des éléments pathogènes sur les tissus en décomposition, les excréments, etc.. où ils évoluent. Le risque principal est donc la contamination comme le typhus, le choléra, la leishmaniose, et la transmission des parasites. Cette contamination a lieu lorsqu’ils se posent sur les surfaces de nos intérieurs ou se nourrissent aussi des aliments que nous consommons.
Les déjections de ces insectes laissent une trace sombre et peuvent également contaminer les surfaces réceptrices.
Parmi les mouches de nos latitudes, seuls les Taons piquent. Leur cible est le gros bétail donc elles s’en prennent rarement à l’homme.
Nous l’avons vu, les moustiques femelles piquent. Elles sont principalement attirées par le rapport CO2 (dioxyde de carbone), odeur de transpiration et chaleur dégagée par les animaux à sang chaud dont l’homme, qu’elles perçoivent de très loin. Elle injecte un anticoagulant permettant de liquéfier sa nourriture. En se nourrissant, elle absorbe les parasites, bactéries et éléments pathogènes qui peuvent être présents et qui vont se multiplier dans son système. L’anticoagulant contamine les proies suivantes.
Pour l’homme, les moustiques sont les nuisibles les plus contaminants et mortels. Plusieurs centaines de millions de personnes sont contaminées chaque année par des maladies pouvant engendrer la mort dont les plus connues sont le paludisme appelé aussi malaria, la dengue, la fièvre jaune et fièvre de la vallée du Rift, la filariose, des encéphalites. Chaque année, plus de 1 000 000 décès leur sont directement imputés. Avec le réchauffement climatique, certaines de ces maladies arrivent en Europe comme ce chikungunya.
Plus communément, la piqûre de moustique provoque des démangeaisons pouvant s’infecter et peut déclencher des réactions allergiques plus ou moins graves.
Pour s’en prémunir :
En règle générale :
En extérieur :
En intérieur :
En France, la loi du 26 décembre 1964 N°64-1246 précise la lutte contre les moustiques tant pour la santé publique que privée et touristique. Dans son engagement pour une lutte raisonnée des nuisibles, Zzzéro Nuizzzible utilise principalement des méthodes 100% écologiques et extrêmement efficaces contre les diptères.
En intérieur :
Pour les moustiques :
La méthode par Insecticide :
Pour les mouches, moucherons et en cas de forte invasion :
Il est recommandé de pratiquer une pulvérisation chimique.
Cela à pour vocation d’endiguer l’infestation et de permettre la mise en place d’une méthode écologique pérenne.
Le coût de ce genre d’intervention dépend des méthodes retenues, du type de lieu et des surfaces à traiter.
Comme les abeilles, les guêpes et les frelons sont des insectes noirs et jaunes pourvus de 4 ailes, 6 pattes, 2 mandibules et seuls les femelles ont un dard. Si les abeilles sont essentielles à la pollinisation, les frelons dont le très redouté frelon asiatique en sont le principal prédateur. De la famille des hyménoptères, ces insectes sont diurnes, c’est à dire qu’il sont actifs que la journée.
L’abeille comme le bourdon est très velue. Les abeilles sauvages construisent leur nid avec de la cire, dans toutes sortes de lieux. Troncs creux, trous de roche, sous les toitures, dans la terre, etc … l’exposition à une chaleur tiède du soleil est l’idéal ainsi qu’un point d’eau à moins de 2 km. Au sein de son nid, l’essaim survit d’une année sur l’autre.
La guêpe a une taille qui porte son nom et sépare l’abdomen du thorax. Son nid est souvent proche du sol, voire enterré, et dans un endroit sombre.
Le frelon européen est le plus grand, pouvant atteindre 3,5 cm. Son abdomen est jaune avec des rayures noires. Il construit un nid conique, en général en hauteur mais dans l’obscurité. Ce dernier possède une large entrée allant jusqu’à 10 cm, placé sous dans la partie inférieure.
Le frelon asiatique légèrement plus petit a son abdomen noir avec des rayures jaunes et le bout de ses pattes est également jaune Quant à son nid, il a une forme de boule avec une entrée inférieure à 4 cm. Le nid est souvent situé en pleine lumière.
Sauf pour les reines qui vont se cacher en attendant le printemps, ces 3 derniers insectes meurent avec l’hiver. A cette période, les nids sont donc inutilisés et peuvent être détruits de manière plus sécurisée.
Contrairement aux idées reçues, les piqûres des uns ne sont pas plus graves que celles des autres. C’est la réaction de votre corps et la quantité de piqûres qui déterminent la gravité de la situation. Allant d’une douleur plus ou moins soutenue au choc anaphylactique en passant par des œdèmes de Quick. En revanche, il est à noter que les piqûres de frelon sont plus douloureuses en raison du composant injecté par le dard.
Les guêpes ne sont pas dangereuses pour l’écosystème. Toutefois, sans poils et avec une trompe courte, elles ne participent pas à la pollinisation. Si elles sont à plus de 10 mètres des endroits où vous évoluez, attendez l’hiver pour détruire le nid vide.
Parce que leur régime est peu floral, la pollinisation par les guêpes n’est pas significative.
Le frelon européen peut s’attaquer aux abeilles mais il se nourrit également de toutes sortes de fruits et un peu de nectars et miellats. Il fait peur par sa grande taille et le bruit qu’il fait en se déplaçant.
Le frelon asiatique se nourrit à 80% de protéines animales et est particulièrement friand d’abeilles communes. D’ailleurs, depuis 2012 il est classé comme danger sanitaire pour la survie des abeilles.
Une fois n’est pas coutume, pour cette rubrique nous ne donnons pas de recommandations pour agir par vous même.
Pour ces nuisibles, nous vous conseillons de faire appel à un professionnel.
Pour se débarrasser d’un nid de guêpes ou de frelons, un équipement est indispensable. Faites appel à des professionnels.
Les pompiers ne sont plus habilités à intervenir gratuitement sauf pour les lieux du domaine publique comme les parcs, écoles, hôpitaux, etc….
Comme alternative écologique, il existe des pièges qui ressemblent plus ou moins à ceux de nos grand-parents. Les substances attractives ciblent les espèces qui envahissent votre espace. Ces pièges sont disponibles sur devis.
Malheureusement, il n’existe pas encore de méthodologie écologique et fiable à la destruction rapide de ces insectes. Les pièges à substances sucrées ont l’inconvénient d’attirer et de tuer de nombreuses autres espèces non ciblées comme les abeilles, les papillons, les guêpes, les mouches, etc…
Nos interventions ont lieu à la tombée de la nuit afin que les individus soient tous regroupés dans le nid. Il ne doit pas pleuvoir afin que le produit utilisé ne puisse pas se répandre dans le sol, et contaminer les nappes phréatiques. Nous injectons un insecticide directement dans le nid. Lorsque c’est possible nous isolons le nid dans un sac, toujours pour le protéger de la pluie. Dans les 3 à 5 jours qui suivent, nous revenons décrocher le nid pour une destruction visant à ne pas épancher le polluant.
En fonction de l’emplacement et de la taille du nid, une intervention coûte entre 100 et 200 euros HT, frais de déplacement inclus.
Les mites sont en réalité des teignes. Nom qui leur convient, vu la difficulté que l’on a à s’en débarrasser. On distingue les mites des vêtements des mites alimentaires. Ce sont des insectes décomposeurs de la famille des lépidoptères ou papillons de nuit. Elles ont un besoin en eau très limité et peuvent donc proliférer dans des milieux arides. Les premières sont petites, blanches à grises et se nourrissent d’aliments secs comme les légumes secs, les grains et toutes déclinaisons incluses (farines, flocons, pâtes, etc). Les secondes plus grosses et dans les tons de beiges à bruns préfèrent les particules organiques trouvées sur les fibres de nos vêtements (laine, soie, particules de peau, poils, cheveux, etc).
Selon leur espèce, les mites ont quelques différences mais un cycle de développement identique. Elles pondent entre 50 et 300 œufs blanchâtres de forme ovoïdale et qui éclosent en chenille. La chenille aura plusieurs mues, 5 en moyenne avant de fabriquer sa chrysalide pour se transformer en nymphe. Le papillon aura une durée de vie de seulement quelques jours. Suivant les températures et l’humidité existante ou pas du tout, le cycle de vie de la mite peut s’étirer de 3 semaines à deux ans.
Jusqu’à présent, ces insectes ne sont pas connus comme vecteurs de maladies.
Les mites des vêtements sont les plus difficiles à détecter car les tissus dans lesquels elles vont nicher sont rarement utilisés au quotidien. Pourtant le premier indice est justement les trous dans les tissus dont les fibres ont été grignotées par les chenilles de ces insectes. À l’âge adulte les imagos n’ont plus besoin de se nourrir.
Les chenilles (stade entre l’œuf et la nymphe) des mites alimentaires font des petits trous dans les paquets de victuailles avec une prédilection pour les farines. On peut les y apercevoir. Elles cheminent parfois le long des arêtes des meubles de cuisine. Collés sur les boites, les parois de placard, etc, se trouvent les cocons de soie qu’elles tissent pour y vivre et se transformer en imago (insecte adulte). Les adultes ne sont pas de grands insectes volants mais on peut en trouver dans les placards, la cuisine, etc, principalement de nuit.
Pour s’en prémunir :
En cas de doute au sujet d’un paquet d’aliment ou d’une pile de vêtements, placez les 72 heures en congélateur. Cela tuera la mite à tous les stades de son développement.
Tout aliment, boîte, paquet, etc, présentant des signes de mite, chenille, cocon, perforation (même minuscule) doit être mise dans un plastique scellé et jeter dans la beine à poubelle.
Alternative au biocide : la méthode par piège à phéromones. Il en existe 2 sortes.
Pour les particuliers, ce sont des petits boîtiers en cartons. Un diffuseur de phéromone attire les mites qui périront dans des pièges à glue.
Pour les professionnels, ce sont 4 sachets de phéromones (un par saison) qui vont perturber les messages de reproduction des mites et stopper leur accouplement.
La méthode par pulvérisation d’insecticides, incontournable lors de grosses infestations. Cette solution est lourde à mettre en place puisque pour les mites alimentaires, les denrées doivent être soigneusement triées. Celles présentant un risque de contamination seront jetées, tandis que les autres doivent être protégées. Cette opération doit être faite avant l’arrivée de nos expertes.
Nota : La naphtaline qui était l’ancienne méthode plébiscitée par nos grands mère a été classée comme dangereuse pour la santé de l’homme et de l’environnement.
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0 Nuisible SAS est le spécialiste de la désinsectisation et dératisation écologique
en Ile-de-France et sud Oise.