Les autres insectes
Les questions que vous vous posez sûrement au sujet des autres nuisibles
Quels sont les autres insectes nuisibles ?
Un insecte nuisible est un insecte qui transmet des maladies chez l’homme et les animaux.
Ils peuvent provoquer dégâts matériels et structurels occasionnant des sinistres. Ils consomment et contaminent de grosses quantités de denrées alimentaires. Leur présence, source de détresse psychologique, altère l’image commerciale.
Finalement, ce sont des pertes financières qui mises bout à bout sont colossales à l’échelle mondiale.
Avec le réchauffement climatique, chaque année, ce sont 3 à 5 espèces de nuisibles qui atteignent la France. Certains plus néfastes que d’autres, comme l’araignée violoniste dont la morsure provoque des nécroses.
Il existe de nombreux insectes nuisibles pour l’homme et ses ressources. La plupart d’entre eux vivent à l’extérieur et s’attaquent aux cultures ou plus directement aux grains et provisions. Nos expertes sont spécialisées dans la lutte contre ceux qui envahissent les intérieurs.
Pour que vous retrouviez des espaces de vie sains et sereins, nous intervenons sur les espèces suivantes :
- Volantes : Mouches, moucherons, moustiques, guêpes, frelons, mites alimentaires et mites de vêtements.
- Rampantes : Les puces, les araignées, la vrillette du pain, les charançons.
- La chenille processionnaire.
Les autres nuisibles volants ?
Mouches, moucherons et moustiques
Les Abeilles, Guêpes, Frelons et autres hyménoptères
Les mites ou teignes
Les autres nuisibles rampants
Les puces
Les araignées, qui ne sont pas des insectes !
La vrillette du pain, les charançons et autres insectes qui s'attaquent aux denrées alimentaires.
La chenille processionnaire
La chenille processionnaire est une larve qui atteint 4cm lorsqu’elle est prête à muer en papillon de nuit (Imago).
Les larves sont marron foncé avec des petites tâches rougeâtres ou dorées. En plus de leurs soie, elles possèdent des centaines de poils urticants. Elles doivent leur nom commun à leurs déplacements à la queue leu leu.
Les papillons femelles pondent 150 à 200 œufs sur les épines ou feuilles de leur garde manger qui une fois éclos en larves vont muer 5 fois. A ce stade, les chenilles se regroupent pour tisser un cocon commun et y passer l’hiver. Cela ressemble à une barbe à papa blanchâtre.
Il existe deux espèces de chenilles processionnaires qui n’ont quasiment de différence que les arbres nichoirs : chênes et pins, et donc leur alimentation. Tout au long de leur vie, les chenilles sortent pour s’alimenter, affaiblissant dangereusement leur hôte. Au printemps pour les premières et en été pour les secondes, elles iront s’ensevelir dans la terre pour se transformer en nymphe puis en papillon. C’est à cette période que vous verrez les longues processions au sol. Le cycle de vie de cet insecte est d’environ un an.
En France, leurs prédateurs principaux sont les mésanges et les coucous. Entre la diminution de ces populations d’oiseaux et le réchauffement climatique, les chenilles processionnaires sont devenues un fléau sur presque tout le territoire. On en trouve jusque dans les parcs au cœur des grandes villes.
Quels sont les risques en présence de chenilles processionnaires ?
C’est après le stade larvaire que les épines munies de dards et de toxines apparaissent chez la chenille processionnaire. Ce sont leur mode de défense mais les fines épines sont très volatiles.
Par exemple, le vent peut les soulever et les transporter. Elles peuvent provoquer des démangeaisons, des allergies cutanées et/ou respiratoires, des lésions, des œdèmes, des troubles respiratoires et des nécroses. Les muqueuses y sont particulièrement sensibles. Les yeux, la bouche, la gorge et les poumons présentent les risques les plus graves. Ces épines sont difficiles à voir et à retirer une fois fichées dans la peau et les muqueuses.
D’un point de vue environnemental, les pins et chênes infestés s’affaiblissent. S’il y a plusieurs années d’infestations, les branches fragilisées tombent, pouvant blesser les personnes et animaux qui se trouvent dessous. En outre, les chenilles processionnaires accentuent la déforestation car de nombreux bosquets n’y survivent pas.
Comment agir en présence de chenilles processionnaires ?
Vous avez repéré un cocon de chenilles processionnaires! Nous vous conseillons de mettre en place une zone de sécurité de plusieurs mètres autour de l’arbre infesté. Protégez tout ce qui peut être en contact direct ou indirect et qui pourrait vous exposer aux épines de chenille processionnaire.
Mais également :
- Ne pas laisser jouer les enfants sur le site.
- Ne pas laisser les animaux sortir.
- Ne pas faire sécher de linge à proximité.
- Ne pas utiliser des fruits ou légumes venant d’un lieu avoisinant un nid, sans les laver soigneusement.
- Et surtout, faites appel à un professionnel de l’échenillage.
- Et si vous souhaitez agir par vous même :
- Méthode par destruction du nid : De nuit lorsque les chenilles sont dans leur nid, faire tomber celui-ci dans un sac en tissu épais en coupant le bout de branche ou il est ancré. Brûler aussitôt le sac dans un bidon métallique profond.
- Méthode par prédateur : Placer des nichoirs à mésanges sur l’arbre infesté et à proximité.
- Méthode par traitement biologique : pulvérisez du Bacillus thuringiensis, une toxine qui provoquera une septicémie aux chenilles (lire attentivement la notice et les recommandations). Vous devriez la trouver dans certains magasins d’horticulture.
Bon à savoir
Dans tous les cas, protégez-vous avec des vêtements couvrant la totalité de votre peau, un masque de plongée, un masque respiratoire anti particules et des gants épais.
Les méthodes utilisées par Zzzéro Nuizzzible contre les chenilles processionnaires
Le piégeage des chenilles
Dans son engagement pour une lutte raisonnée des nuisibles, Zzzéro Nuizzzible utilise la méthode par piégeage des chenilles. C’est 100% écologique et extrêmement efficace.
Le principe est simple. A la descente des chenilles qui sont prêtes à se transformer en nymphe, elles sont dirigées vers un sac qui deviendra leur sarcophage. Nous plaçons soigneusement une collerette autour du tronc. Un trou ou sas relie la collerette à un sac rempli de terre propice à l’enfouissement des larves. Une fois la descente des chenilles effectuée, ce qui est facile puisqu’elles partent ensemble en procession, le sac est collecté puis détruit. Un nouveau sac sera placé pour l’année suivante.
Le coût d’une intervention par piégeage des chenilles dépend du nombre d’arbres à traiter,
et des diamètres de ces derniers.
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